Petits motets d’André Campra, Nicolas Bernier, Jean-Baptiste Morin, Louis-Nicolas Clérambault

Pour faire du mot à mot, c’est bien du mot que le motet s’inspire, et la forme, s’appuyant sur la liturgie pour faire dialoguer solistes, chœur et orchestre, s’est épanouie en France sous le règne de Louis XIV, laissant libre cours à l’inventivité des compositeurs. En marge des grands motets destinés aux occasions solennelles ou à la Chapelle royale, les petits motets à voix seule et basse continue étaient joués dans de plus modestes églises et en proposent le pendant intimiste – pour ne pas dire la version de chambre. Collaborateur de longue date de La Grande Écurie, des Arts florissants et bien sûr du Concert d’Astrée, Benoît Hartoin dirigera ce concert évidemment spirituel, qui réunit quelques magnifiques exemples du genre.

Avec
Samuel Boden haute-contre
Enguerrand de Hys taille
Yoann Dubruque basse-taille

Le Concert d’Astrée
Yukihiro Koike, Christophe Robert violons
Olivier Benichou, Nicolas Flodrops flûtes traversières
Isabelle Saint-Yves viole de gambe
orgue et direction Benoît Hartoin

Nicolas Bernier (1664 ?-1734)
Venite, exultemus, motet pour tous les temps à voix
seule avec symphonie extrait du Livre 1 (1703)

André Campra (1660-1744)
Deus in adjutorium meum, motet à trois voix
Psaume LXIX extrait du Livre 2 (1700)

Jean-François Dandrieu (1682-1738)
Magnificat, duo et trio, extrait du Livre 1 pour orgue (1739)

François Couperin (1668-1733)
Audite omnes, motet à voix seule avec symphonie

André Campra
Nunc dimittis, cantique de Siméon extrait du Livre 5 (1720)

François Couperin
Dialogus inter Jesum et hominem

Jean-François Dandrieu
Sonate n° 1 en ré mineur, tirée du Livre de sonates en
trio op. 1 (1705)
Adagio – Allegro – Adagio - Gigue

André Campra
Immensus es Domine, motet à 3 voix et 2 dessus de violon extrait du Livre 2 (1700)